Alors que la transition écologique s’intensifie, le malus écologique en 2025 se fait plus rigoureux, reflétant les ambitions gouvernementales de réduire les émissions de CO2 et de purifier l’air en milieu urbain. Ce dispositif, instauré il y a près de deux décennies, s’est continuellement adapté pour encourager la diminution des pollutions générées par les véhicules thermiques. Il cible prioritairement les voitures émettant au-delà de 113 grammes de CO2 par kilomètre, faisant peser une taxe significative sur les modèles les plus polluants. Avec la perspective d’une exclusion progressive des véhicules thermiques dans plusieurs grandes villes d’ici à 2030, les acheteurs et les utilisateurs de voitures essence ou diesel doivent désormais composer avec une fiscalité en constante évolution. Ce système impacte aussi bien les particuliers que les entreprises, notamment dans le cadre des locations, et repose sur des critères techniques précis, allant de la certification européenne aux émissions exactes renseignées sur les documents officiels. Le malus 2025 est donc un levier puissant pour orienter les choix vers des modèles hybrides ou électriques, tout en tenant compte des situations spécifiques comme celles des personnes en situation de handicap. Renault, Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Dacia, Toyota, Volkswagen, Hyundai, Tesla et BMW figurent parmi les marques qui adaptent leurs catalogues à ces contraintes, en proposant des gammes moins polluantes et des alternatives séduisantes sur le plan fiscal.
Les fondements du malus écologique : compréhension et enjeux environnementaux en 2025
Le malus écologique, souvent appelé écotaxe, est une taxe appliquée exclusivement lors de l’achat d’un véhicule neuf. Son objectif est clair : dissuader l’acquisition de voitures trop polluantes en fonction de leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2). Ce gaz, largement responsable du réchauffement climatique, est émis notamment par les moteurs à combustion utilisant des énergies fossiles comme le pétrole. En mesurant les émissions en grammes de CO2 par kilomètre parcouru, le législateur propose un barème progressif où le taux d’imposition augmente avec la montée des rejets polluants.
Historiquement, ce dispositif est issu du Grenelle de l’environnement en 2007, officialisé dès l’année suivante. Parallèlement, un bonus écologique est instauré pour encourager l’achat de véhicules propres, rendant le système à la fois incitatif et dissuasif. Cette dualité vise une transition progressive plutôt qu’une rupture brutale. Chaque modèle évalué à son seuil d’émission permet ainsi d’orienter progressivement le marché vers des modèles à faibles rejets.
En 2025, le seuil du malus est abaissé à 113 g/km de CO2, contre 118 g/km auparavant, ce qui étend la gamme de voitures soumises à la taxe. Le calcul s’appuie sur 90 tranches correspondant à chaque gramme au-dessus du seuil. Par exemple, un véhicule émettant 120 g/km sera taxé différemment d’un autre émettant 130 g/km, avec un montant qui s’échelonne de 50 euros à 70 000 euros pour les plus émetteurs.
- Objectifs du malus écologique : limiter les émissions de CO2, inciter vers les véhicules plus propres.
- Critère principal : émission de CO2 en grammes par kilomètre.
- Champ d’application : véhicules neufs avec certification CE ou selon les chevaux fiscaux pour les autres.
- Barème progressif : 90 tranches pour une taxation précise et graduée.
- Super malus : 70 000 euros au-delà de 194 g/km.
| Seuils d’émission (g/km) | Montant du malus (€) |
|---|---|
| 113 – 118 | 50 – 150 |
| 119 – 140 | 200 – 5 000 |
| 141 – 170 | 5 000 – 15 000 |
| 171 – 194 | 15 000 – 30 000 |
| > 194 | 70 000 (super malus) |
Dans ce contexte, les grandes marques comme Renault, Peugeot ou Citroën voient leur gamme évoluer en proposant plus de modèles hybrides et électriques, tandis que des constructeurs internationaux comme Toyota ou Tesla capitalisent sur l’électrification. BMW et Volkswagen renforcent aussi leurs offres pour limiter l’impact de ce malus sur leurs clients.

Le calcul précis du malus écologique : comment évaluer la taxe en fonction des émissions réelles
Le calcul du malus écologique repose sur deux données clés : les émissions en grammes de CO2 par kilomètre et, le cas échéant, la puissance fiscale des véhicules sans certification européenne. Le certificat de conformité renseigne précisément ces émissions, reproduites aussi sur la carte grise depuis 2006, à la colonne V.7. Cela permet à l’administration et aux acheteurs de se baser sur des données fiables et standardisées.
Pour un véhicule neuf avec certification CE, chaque gramme au-dessus de 113 g/km de CO2 déclenche une tranche de taxe. Cette granularité sur 90 tranches permet une discrimination fine et une progression régulière des montants. Par exemple, une Dacia Duster émettant 115 g/km ne sera pas taxée identiquement à une Peugeot 3008 dont les rejets dépassent 150 g/km.
Les véhicules sans certification CE voient le malus basé sur le nombre de chevaux fiscaux (CV). Cette méthode s’applique plus fréquemment aux véhicules importés ou modèles atypiques. Ainsi, la législation s’assure que toutes les voitures, quelle que soit leur provenance, soient soumises à une évaluation précise.
Pour éviter les mauvaises surprises, les futurs acquéreurs doivent consulter plusieurs sources pour connaître le montant exact du malus : certificat de conformité, carte grise, simulateur officiel sur service-public.fr, ou les bases de données de l’ADEME qui publient régulièrement les remontées des émissions réelles chez Renault, Hyundai, Tesla ou DS Automobiles.
- Données principales : émissions réelles CO2 (certificat, carte grise).
- Granularité : 90 tranches pour un calcul fin.
- Cas sans certification CE : calcul via chevaux fiscaux.
- Sources d’informations fiables : ADEME, simulateur service-public.fr.
- Exemple pratique : Toyota Yaris hybride vs Volkswagen T-Roc thermique.
| Émissions (g/km) | Taxe estimée (€) | Exemple véhicule |
|---|---|---|
| 114 | 100 | Dacia Sandero |
| 135 | 3 500 | Peugeot 3008 thermique |
| 110 | 0 (exonération) | Toyota Yaris hybride |
| 195 | 70 000 (super malus) | BMW X5 V8 |
Exceptions et exonérations du malus écologique : dispositif spécifique pour situations particulières
Malgré le durcissement du barème, plusieurs catégories de véhicules et d’usagers bénéficient d’exemptions du malus, reflétant une volonté d’adapter la loi à certaines réalités techniques et sociales. Les plus notables concernent les véhicules à faibles émissions, les personnes en situation de handicap, ainsi que certains véhicules utilitaires.
Les modèles électriques bénéficient d’une exonération totale puisque leurs émissions de CO2 sont nulles à l’usage. C’est le cas de la Tesla Model 3, ou des voitures hybrides très efficaces comme la Toyota Prius ou certaines DS Automobiles. Par ailleurs, les moteurs essence ou diesel qui émettent moins de 113 g/km de CO2 ne paient pas de malus, ce qui laisse encore une gamme variée accessible. Par exemple, certains modèles Renault, Peugeot ou Hyundai figurent dans cette catégorie.
Les personnes en situation de handicap peuvent aussi prétendre à une exonération lorsqu’elles achètent un véhicule spécialement adapté. Pour cela, elles doivent fournir un justificatif officiel et la carte mobilité inclusion avec mention « invalidité ». Ce dispositif est scrupuleusement respecté en 2025 et facilite l’accès au véhicule dans une optique sociale.
- Véhicules électriques : exonération totale.
- Essence/diesel sous 113 g/km : pas de malus.
- Personnes handicapées : exonération sur justificatif.
- Véhicules adaptés : exonération spécifique.
- Importance des documents : certificat, carte mobilité inclusion.
Les véhicules Hybrides non rechargeables ont des seuils particuliers pour rester exonérés et encourager leur utilisation. En 2025, de nombreux modèles comme certains véhicules Dacia et Citroën hybrides réservent une place dans cette catégorie.
Impacts pratiques du malus écologique sur le marché automobile et le leasing en 2025
Le malus écologique modifie nettement le comportement des acheteurs et des loueurs. En particulier, il influe sur les tarifs des véhicules neufs mais trouve aussi une application spécifique dans le secteur des locations, comme le leasing ou la Location Longue Durée (LLD). Les organismes de financement intègrent le malus dans le calcul global des coûts, souvent en ventilant cette taxe sur les mensualités, rendant le frein fiscal moins brutal.
Sur le marché de l’occasion, depuis 2021, le malus écologique n’est plus applicable, ce qui encourage parfois l’achat de véhicules d’occasion émettant plus que le seuil légal. Cela peut créer un paradoxe environnemental mais reste conforme à la politique nationale. Les marques telles que Volkswagen, BMW ou Hyundai ajustent leurs stratégies commerciales en proposant des solutions hybrides performantes afin d’atténuer l’impact sur leurs ventes neuves.
Les personnes envisageant un leasing doivent donc bien vérifier si le malus écologique est inclus dans le tarif mensuel. Contrairement à une idée reçue, le leasing ne dispense pas du paiement du malus : le locataire en est responsable. La prudence est ainsi de mise dans la comparaison des offres, notamment pour les modèles lourds ou à fortes émissions, courants chez certains véhicules Dacia ou Peugeot.
- Leasing : malus à la charge du locataire.
- Marché de l’occasion : pas de malus depuis 2021.
- Impact sur les prix : hausse pour les véhicules polluants neufs.
- Stratégies des constructeurs : diversification vers hybrides/électriques.
- Importance de la vigilance : vérifier la prise en compte du malus dans le loyer.
| Type de véhicule | Malus payant | Particularités en leasing |
|---|---|---|
| Véhicule neuf thermique > 113 g CO2 | Oui | Incorporé ou facturé au locataire |
| Véhicule électrique | Non | Pas de malus |
| Voiture d’occasion | Non depuis 2021 | Non applicable |
| Véhicule adapté handicap | Non avec justificatif | Exonéré |
Perspectives d’évolution et conseils pour anticiper le malus dans ses projets d’achat automobile
L’évolution constante du malus écologique est au cœur des politiques publiques visant à accélérer la fin des véhicules thermiques traditionnels dans les zones urbaines, à horizon 2030. Le durcissement des barèmes et la baisse des seuils s’inscrivent dans cette dynamique. Ainsi, il est impératif pour tout acheteur de bien se renseigner avant l’acquisition, pour éviter un surcoût important.
Les constructeurs comme Renault, Peugeot, Citroën, DS Automobiles ou Dacia ont d’ores et déjà ajusté leurs offres en proposant des modèles moins gourmands en carburant. Toyota, Tesla, Hyundai, BMW et Volkswagen renforcent leur présence sur le segment hybride et électrique, offrant une alternative intrinsèquement exonérée de malus. Ce virage énergétique est aussi un levier marketing séduisant pour une clientèle soucieuse de son impact écologique.
Parmi les conseils clés :
- Comparer systématiquement les émissions CO2 via les documents officiels.
- Évaluer le coût total d’achat intégrant le malus et la consommation.
- Privilégier les véhicules hybrides ou 100 % électriques pour éviter la taxe.
- Exploiter les simulateurs en ligne pour prévoir le coût précis du malus.
- Se renseigner sur les exonérations possibles comme celles pour handicapés.
Ces stratégies permettront de concilier budget et contraintes environnementales, tout en anticipant les futures évolutions réglementaires de la fiscalité automobile. Restent disponibles pour le grand public des infrastructures de recharge en forte expansion, facilitant l’adoption des modèles électriques, un enjeu que Tesla et Hyundai maîtrisent particulièrement bien.
Questions fréquemment posées sur le malus écologique 2025
Le malus écologique s’applique-t-il aux voitures d’occasion ?
Depuis le 1er janvier 2021, le malus écologique est supprimé pour les voitures d’occasion, même si elles émettent beaucoup de CO2. Cela concerne tous les véhicules immatriculés en France.
Comment connaître précisément le montant du malus pour un véhicule neuf ?
Le certificat de conformité du véhicule indique les émissions exactes en g/km au champ 49.1, et la carte grise dans la colonne V.7 confirme cette donnée. Vous pouvez aussi utiliser le simulateur officiel du site service-public.fr.
Le malus est-il pris en compte dans les offres de leasing ?
Oui, mais il reste souvent à la charge du locataire. Il est essentiel de vérifier si le tarif mensuel comprend ce coût ou si un versement distinct est demandé.
Quels véhicules sont exonérés du malus écologique ?
Les véhicules émettant moins de 113 g/km, les voitures électriques, hybrides performantes, ainsi que les véhicules adaptés aux personnes handicapées sont exonérés.
Qu’est-ce que le super malus écologique ?
C’est une taxe maximale de 70 000 € applicable aux véhicules dont les émissions dépassent 194 g/km de CO2, visant à pénaliser fortement les voitures les plus polluantes.
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